BP va céder ses 20 % dans Rosneft. Le français, qui détient 19,4 % de Novatek, n’a pas pris de décision à ce sujet.
Il y a «un problème de principe à travailler avec toute personnalité politique ou économique proche du pouvoir russe». La phrase de Bruno Le Maire, le ministre français de l’Économie et des Finances, prononcée mardi matin sur Franceinfo, place le géant français TotalEnergies dans une situation très compliquée.
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Le groupe français est très présent en Russie. Pas moins de 30 % de sa production gazière en provient, tout comme une petite partie de son pétrole. Au total, en 2020, 16,6 % de sa production totale, soit 175 millions de barils équivalent pétrole, était sortie du sous-sol russe. Plus important encore, la Russie représente 24 % des réserves prouvées du géant français.
Une grande part de cette activité est réalisée via la société russe Novatek. TotalEnergies en est actionnaire à hauteur de 19,4 %. Il a aussi des parts dans deux champs, dont Novatek est opérateur: Yamal LNG (29,7 %), actuellement en exploitation, et Artic LNG 2 (21,6 %), en projet. Enfin, il est actionnaire de deux autres…
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