«Un jour, je rentre d’une balade et je me retrouve nez à nez avec des individus que je ne connaissais pas, dans ma piscine, un verre de champagne à la main». Thomas, 45 ans, propriétaire à Toulouse, a été victime de squatteurs de piscines. Le phénomène n’est pas nouveau mais il s’amplifie d’année en année, surtout dans le sud de la France où les températures frôlent voire dépassent usuellement les 40 degrés. À Toulouse, près de 200 signalements ont été enregistrés ces trois derniers mois contre 180 l’an dernier sur la même période. Chaque été, 10 à 15 appels par jour sont recensés par Police Secours concernant le squat de piscines. «Ces squatteurs ne sont pas faciles à déloger. Si vous n’êtes pas plusieurs, vous aurez du mal à les expulser», témoigne Thomas.