DÉCRYPTAGE – Comme les Jeux de Tokyo, ceux organisés en Chine en février n’accueilleront pas de spectateurs étrangers.
Correspondant en Asie
Les tribunes vides de Tokyo ne seront qu’un lointain souvenir en 2022, mais la planète devra se contenter une nouvelle fois de suivre les Jeux olympiques à la télévision. Pékin prépare le grand retour des spectateurs pour ses Jeux d’hiver, du 4 au 16 février prochain, mais les étrangers n’y seront pas conviés. Seuls les Chinois auront le droit d’assister en chair et en os aux exploits des skieurs ou autres biathlètes, patineurs, a annoncé le CIO, à quatre mois de l’épreuve, justifiant cette décision par la menace persistante du Covid. Une mesure radicale, inaugurée par le Japon et imposée par la deuxième économie mondiale, barricadée derrière la grande muraille de la quarantaine, aux aguets face à une possible reprise épidémique.
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La nouvelle a déclenché l’enthousiasme parmi les fans chinois qui attendent depuis 2008 le retour des Jeux, dont le régime veut faire une vitrine de la Chine renaissante, sous la houlette d’un président Xi Jinping, champion d’un nationalisme
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