ANALYSE – Le décalage entre la perception des consommateurs et la réalité économique tient à plusieurs facteurs.
C’est peu dire que l’exécutif doit pester contre l’envolée des prix de l’énergie. Certaines factures risquent de s’alourdir de dizaines, voire de centaines d’euros, alors qu’il met tout en œuvre depuis le début de la crise pour préserver les revenus des Français. Entre le chômage partiel et le fonds de solidarité, l’État prend à sa charge – pour des dizaines de milliards d’euros – depuis des mois l’argent qui a échappé aux ménages et aux entreprises en raison du Covid-19.
À lire aussiJean-Pierre Robin: «La France, ruban bleu de la croissance économique dans la zone euro en 2021?»
«Au total, le pouvoir d’achat des Français a augmenté davantage que ce que pourrait potentiellement coûter la hausse de l’énergie», a-t-on calculé au ministère des Finances. Mais ces derniers n’ont pas cette impression. Tout ce qu’ils retiennent aujourd’hui, c’est la note de gaz qui explose et leur plein d’essence qui grimpe… Ce sentiment n’a rien d’exceptionnel: cela fait des mois – voire des années – que les ménages déplorent que leur situation financière ne s’améliore pas. La réalité est pourtant différente: les chiffres
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 66% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous