Un quinquennat plus tard, le bilan de la commission des finances de l’Assemblée est maigre.
Le budget 2022 sonne aussi l’heure du bilan pour les parlementaires qui siègent depuis cinq ans à la commission des finances de l’Assemblée. Arrivés en 2017 avec l’ambition de tout changer et de «redonner à l’Assemblée ses lettres d’or», les députés macronistes, comme des générations de parlementaires de la Ve République avant eux, ont rapidement dû se résoudre à l’évidence: l’exécutif ne les attendait pas.
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Au final, loin du grand soir promis, les députés seront parvenus à améliorer à la marge les procédures budgétaires, en revalorisant leur rôle d’évaluateurs des politiques publiques. Le premier grand combat des nouveaux élus fut de demander, à l’image des pratiques britanniques ou américaines, un renforcement de leur travail d’évaluation et de contrôle.
L’éphémère président de l’Assemblée, François de Rugy, réclama ainsi le rattachement à l’Assemblée de France stratégie, think-tank placé sous la tutelle de Matignon. En parallèle, un groupe de députés transpartisans de la commission des
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