DÉCRYPTAGE – Alors que la start-up Sorare vient de faire une levée de fonds record pour ses cartes virtuelles, les traditionnelles vignettes papier suscitent plus que jamais toutes les convoitises.
Record battu! En septembre, la start-up parisienne Sorare a levé 680 millions de dollars. Du jamais-vu dans le secteur de la high-tech française. Son activité? Un jeu en ligne qui consiste à collectionner des cartes représentant des footballeurs professionnels, pour former une équipe et affronter celles des autres utilisateurs. La valeur des cartes dépend à la fois de leur rareté – certaines sont très courantes, d’autres éditées à seulement 100, 10, voire un seul exemplaire par saison – et des performances des joueurs lors des matchs réels. Le concept s’appuie sur les NFT (non-fungible tokens, des objets numériques infalsifiables) pour permettre aux utilisateurs de s’échanger ou de vendre des cartes, parfois à prix d’or. En somme, une sorte de Panini virtuel.
À lire aussiSorare invente un nouveau modèle en mariant sport, jeux et blockchain
Loin de ringardiser les traditionnelles cartes papier, ce phénomène peut même en doper le marché, pourtant déjà dynamique. Si les collectionneurs n’ont jamais perdu leur intérêt pour les vignettes, «elles connaissent un regain d’intérêt
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 71% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous