Les économistes craignent un enchaînement de facteurs négatifs. Au bout du compte, le phénomène pèse sur la croissance.
Le gouvernement britannique se targuait jusqu’ici de pouvoir miser sur «la plus forte croissance du G7 » pour cette année, après la récession record de 10 % du PIB l’an dernier. C’était compter sans les tensions qui se multiplient dans l’économie de l’île et menacent la vigueur de la reprise. La Banque d’Angleterre, qui tablait en mai sur une hausse de 7,25 % du PIB sur l’année, a revu ses prévisions à la baisse la semaine dernière.
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Au troisième trimestre, le PIB ne devrait croître que de 2,1 %, contre 2,9 % prévus précédemment. Le fort rebond de l’économie à la réouverture après des mois de restrictions se tasse déjà. En juillet, mois du «freedom day» annoncé en fanfare par Boris Johnson pour marquer la fin des limitations liées au Covid, le PIB a stagné, avec 0,1 % de croissance. Et cette reprise a ralenti en septembre pour le quatrième mois consécutif, selon l’indice PMI flash composite de l’institut IHS Markit, au plus bas depuis sept mois, à la fois dans l’industrie et dans les
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