ANALYSE – Les résultats ne sont pas à la hauteur des efforts, par trop brouillons.
Voici trois moments clés d’un mandat placé sous le signe de la reconquête industrielle. Au départ, la «start-up nation», promise pendant la campagne électorale 2017. Puis «la France désignée comme le pays le plus attractif d’Europe», dont se félicite le président de la République à la veille du 14 juillet 2021. Et maintenant, «le grand plan d’investissement France 2030», qui ne serait que le énième programme de soutien sectoriel, n’était sa taille XXL: 30 milliards d’euros sur cinq ans, le projet est conforme à la génération «quoi qu’il en coûte».
À lire aussiLa France est-elle encore un pays riche?
Il faut saluer l’artisanat furieux du chef de l’État, Protée infatigable toujours sur la brèche de la politique économique, seul maître des mots et des choses. Il ne déléguerait à personne le soin d’annoncer la création à Douai d’une méga-usine de batteries (en juin). Tout comme il avait présenté un an plus tôt, «le plan de soutien à la filière automobile» depuis une usine de Valeo dans le Pas de Calais. Et c’est avec le même entrain qu’il a reçu
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous