Le nombre de naissances devrait s’effondrer en 2021 à 770.000 contre 1 million en 2015. Le déclin s’accélère.
«On entre dans le pire. Notre déclin démographique va être drastique.» Masashi Kawai n’y va pas par quatre chemins. Le président de l’Institut de recherches sur le déclin démographique a présenté mardi à la presse ses conclusions sur l’impact du Covid-19 sur la natalité dans son pays. Et en a dressé un tableau littéralement cataclysmique. «C’est notre pire problème», a-t-il averti.
La panne de naissances du Japon est abondamment documentée. L’Archipel a connu au XXe siècle une fantastique accélération démographique, passant entre 1920 et 2008, année de son pic de population, de 55 à 128 millions d’habitants. C’est sur le dos de cette vague qu’eut lieu le «miracle économique» nippon, création de richesse inédite dans l’histoire humaine. Les chiffres de l’après-guerre surtout donnent le tournis. En 1946, le taux de fécondité nippon atteint 4,5 enfants par femme et 3,6 millions d’enfants naissent cette année.
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Depuis, l’Archipel franchit l’une après l’autre les étapes de son déclin démographique.
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