Kristalina Georgie va réfute l’avis d’une enquête sur sa conduite de 2017 à 2019 à la Banque mondiale.
Correspondant à Washington
Il est embarrassant qu’un cabinet indépendant nommé par la Banque mondiale affirme que la Chine a indûment bénéficié d’un traitement de faveur pour améliorer son classement dans un rapport relatif au climat des affaires dans les pays du monde. La situation devient encore plus délicate lorsqu’elle implique directement la personne qui depuis est devenue directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.
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Cette dernière, en poste au FMI depuis près de deux ans, était auparavant directrice générale de la Banque mondiale, alors présidée par Jim Yong Kim. Épinglée aujourd’hui par le cabinet d’avocats WilmerHale pour avoir fait pression en 2017 sur le staff de la banque pour qu’il révise favorablement son jugement sur les pratiques des autorités chinoises, cette économiste bulgare de 68 ans, ex-commissaire européenne, proclame son désaccord «fondamental sur les conclusions et les interprétations» du rapport.
WilmerHale, mandaté par le conseil
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