Le renouveau du cinéma belge est assuré. Il a été plébiscité lors d’une cérémonie où la révolution est venue non pas de la mise en spectacle de l’équipe du TTO mais du choix clair des votants.
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Journaliste au service Culture
Par Fabienne Bradfer
Publié le 13/02/2022 à 00:47
Temps de lecture: 5 min
Révolution ! ont crié les drag-queens hautes en couleur introduisant la 11e édition des Magritte du cinéma. Quelle révolution ? Pas celle de la présentation. Grosse déception devant un plateau froid aux allures de hall de gare avec escalator, des flottements, des temps morts, un humour belge un peu congelé dans une cage de verre bleutée, une voix off pas vraiment envoûtante, ni drôle, ni attachante et une rythmique qui rappelait dramatiquement le monde d’avant… Pourtant, les efforts, orchestrés par Nathalie Uffner à la mise en scène, Myriam Leroy et Sébastien Ministru à l’écriture, Laurence Bibot, Ingrid Heiderscheidt, Dena, Achille Ridolfi et Bwanga Pilipili en maîtresses et maître de cérémonie, n’ont pas manqué. Mais justement, on sentait l’effort pour faire spectacle et rien n’était fluide, évident, vivant, accrocheur, hilarant. Jamais la chaleur, une convivialité n’ont passé la rampe de l’écran. La distanciation était réfrigérante.
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