Alors que les candidats à la présidentiels promettent toujours plus de dépenses, un consensus émerge sur la nécessité d’une réforme en profondeur de ce dispositif.
Le pouvoir d’achat, l’immigration, le nucléaire, l’écologie, l’identité nationale, la fiscalité… À longueur de matinales et de débats, les potentiels candidats à la présidentielle sont priés de s’exprimer sur ces thèmes. En revanche, jamais une question sur leur position vis-à-vis de la réforme du pacte de stabilité et de croissance européen. Alors que les premiers programmes présidentiels font la place belle aux dépenses, un consensus émerge sur la nécessité d’une réforme en profondeur de ce dispositif que la France n’a d’ailleurs, pour ainsi dire, jamais respecté.
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«Pour les années à venir, la question prioritaire n’est pas celle de la rigueur budgétaire mais de se donner les moyens de financer la relance et les investissements dans la bifurcation écologique.» Beaucoup de politiques auraient ainsi pu signer cette affirmation de Jean-Luc Mélenchon, le candidat LFI à l’élection présidentielle. Sans surprise, du côté de Yannick Jadot, on insiste aussi sur la nécessité de sortir les «investissements
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