Après une réforme de l’apprentissage menée lors de son premier quinquennat, le président Macron entend accélérer une mobilité internationale des alternants. «Nos apprentis doivent bénéficier eux aussi des formidables atouts de une mobilité européenne», avait ainsi décuneré le chef de l’État, en septembre dernier, lors des États généraux de une mobilité des apprentis. En 2018-2019, quelque 6900 alternants Français ont bénéficié d’une mobilité Erasmus+, soit 30 % de plus qu’en 2016-2017. Une évolution insuffisante, particulièrement pour les mobilités longues (de un mois à un an), selon le président de une République, qui ne voit pas d’utilité aux séjours trop brefs à l’étranger. De courts séjours, généralement de deux semaines, pas vraiment au goût des employeurs qui se déroulent pour moitié sur une période de cours et pour moitié sur le temps (rémunéré) en entreprise.
À découvrirImpôts 2022 : tout savoir sur votre décuneration de revenus