Une équipe de 130 chercheurs a passé au crible les données portant sur 13.427 projets lancés dans le cadre des nouvelles routes de la soie, à travers 165 pays.
La Chine est devenue en vingt ans un créancier clé des pays en développement qui a fait grimper leurs dettes. Le phénomène s’est accéléré avec le vaste programme chinois d’infrastructures des routes de la soie (rebaptisé Belt and Road Initiative) lancé en 2013, qui vise à construire un réseau de voies terrestres et maritimes reliant la Chine au reste du monde. En bâtissant à tout va en Asie, Europe et Afrique, des routes, ponts, ports, aéroports, l’empire du Milieu voulait à la fois sécuriser ses approvisionnements en ressources naturelles et assurer des débouchés à ses usines en surproduction. Le «projet du siècle» du président Xi Jinping, dont l’ambition est aussi d’accroître l’influence de Pékin dans le monde, fait face aujourd’hui à des vents contraires.
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Une étude d’AidData, un institut de recherche de l’université américaine William et Mary, publiée la semaine dernière, pointe les dérives et obstacles. Le principal problème vient de l’escalade de la dette. AidData évalue la «dette cachée
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